Enjeu :

Justice climatique

La crise environnementale actuelle découle d’un mode de vie qui n’est plus compatible avec les capacités de la Nature à se régénérer et rendre ses services. Or, l’empreinte de ce mode de vie varie considérablement d’une population à l’autre : les groupes les plus riches ayant généralement la plus grande empreinte. Ainsi, les résidents de l’Outaouais, tout comme ceux du Québec et du Canada, génèrent, en moyenne, significativement plus de GES que les autres habitants de la planète.

Trop souvent, ce sont les personnes qui contribuent le moins aux crises environnementales qui en subissent le plus les conséquences. Les personnes ayant accès aux plus grandes ressources peuvent s’en servir à la fois pour poursuivre un mode de vie dommageable pour l’environnement et pour s’adapter aux conséquences des crises que ce mode de vie provoque.

ACO considère que les personnes responsables des atteintes à l’environnement doivent adopter des pratiques respectueuses de l’environnement et assumer une part conséquente des ressources dédiées à l’action environnementale.

ACO estime que les personnes les plus vulnérables aux conséquences des crises environnementales doivent être soutenues par les municipalités et les autres paliers de gouvernement.

Nouvelles :

2025-04-08
Selon Marc Bureau, président de la Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques (CELCC) de Gatineau, les critiques du quatrième rapport annuel sur la mise en œuvre du Plan climat d’Action climat Outaouais (ACO), seraient « fondées mais injustes ». La réponse offerte par monsieur Bureau est très décevante pour les membres d’ACO. Mais de quelle type d’injustice pouvons-nous réellement parler ici ?