Sondage sur l’urgence climatique auprès des candidats de l’Outaouais — Élections fédérales 2025

22 avril 2025
Résultats détaillés :

Présentation

Dans le cadre des élections fédérales, Action Climat Outaouais (ACO) a sondé les candidat.e.s de l’Outaouais pour faire connaître leurs orientations sur l’urgence climatique. Nous profitons du Jour de la Terre pour diffuser leurs réponses et rappeler aux électeurs de garder l’environnement au cœur de leurs considérations au moment du vote.

Sur 25 candidats en Outaouais pour les circonscriptions d’Argenteuil-La Petite-Nation, Gatineau, Hull-Aylmer et Pontiac-Kitigan Zibi, 18 ont répondu à nos trois questions portant sur leurs engagements nationaux, locaux et sur leur position touchant les oléoducs et gazoducs. Le Parti Libéral et le Bloc Québécois ont envoyé une réponse commune pour toutes les circonscriptions.

Nous tenons à remercier chaleureusement tous ceux qui ont pris le temps de communiquer leurs orientations : c’est grâce à leur engagement que la démocratie peut s’exprimer pleinement.

Note : aucun des quatre candidats conservateurs de la région n’a répondu à nos questions. Par ailleurs, des candidats du Parti populaire du Canada et du Parti marxiste léniniste du Canada ont fourni des réponses.

Aperçu des réponses des principaux partis

Bloc Québécois

Dans sa réponse commune, le Bloc Québécois promet de faire cesser les subventions aux combustibles fossiles et prône le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, qui est le secteur le plus émetteur au Canada – une nécessité si on veut sérieusement réduire les émissions du pays.

À l’échelle de l’Outaouais, le Bloc prône l’adoption de solides mesures pour augmenter la résilience de la région face aux événements climatiques extrêmes à venir.

Le Bloc s’oppose fermement au passage d’oléoducs et de gazoducs au Québec.

Conservateurs

Aucune réponse n’a été reçue.

Libéraux

De son côté, le Parti Libéral s’engage à investir dans les technologies propres, la construction écoénergétique, l’électrification des transports et la modernisation des infrastructures pour soutenir la transition énergétique. La protection de la biodiversité est au centre de ses nouvelles initiatives.

Pour l’Outaouais le Parti Libéral s’engage à prioriser la création d’emplois verts, à favoriser le tourisme écoresponsable et à renforcer notre résilience face aux changements climatiques.

Le parti Libéral ne ferme pas la porte aux oléoducs et gazoducs, mais indique que ces projets doivent obtenir l’acceptabilité sociale et respecter les normes environnementales les plus élevées.

NPD

Les candidat.e.s du NPD proposent plusieurs mesures concrètes. Ils appellent notamment à la fin des subventions au secteur des énergies fossiles et à l’investissement dans les énergies renouvelables. Ils sont également en faveur du développement du transport ferroviaire électrifié pour offrir une alternative à l’auto et à l’avion sur les courtes et moyennes distances.

Le NPD propose aussi de taxer les profits des compagnies pétrolières et gazières et de mettre fin à l’écoblanchiment des grandes banques.

Initiative intéressante, la candidate NPD Pascale Matecki propose la création d’un Bureau de la justice environnementale pour s’atteler aux impacts disproportionnés de la pollution et de la perte de biodiversité sur les communautés moins favorisées. De son côté, le candidat Gilbert Whiteduck souligne que la transition écologique doit être juste, inclusive et respectueuse des perspectives autochtones.

Parti Vert

Les candidats du Parti vert appellent également à cesser les subventions à l’industrie pétrolière et à subventionner l’énergie renouvelable. Ils sont en faveur d’initiatives fortes touchant les transports, comme la construction de liens ferroviaires, l’investissement en véhicules lourds carboneutres et l’imposition d’une taxe sur le carburant aérien. Ils tiennent également à obliger les grands pollueurs à avoir un plan réel pour réduire leurs émissions de GES.

Pour l’Outaouais, le Parti vert propose des idées originales comme la construction d’un train entre Montréal et Ottawa avec arrêts à Lachute et Montebello.

Résultats (toucher ou cliquer sur le nom)

    

Argenteuil–La Petite-Nation

Aucune réponse reçue

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Les priorités sont de cesser immédiatement les subventions pour l’industrie pétrolière, et de subventionner les projets de l’énergie renouvelable. On doit aussi bâtir un réseau électrique robuste à travers le Canada.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

On doit enfin établir un train entre Montréal et Ottawa avec des arrêts à Lachute et Montebello. On doit offrir des rabais pour ceux que améliorent l’isolation de leur bâtiment et/ou installent les thermopompes. On doit subventionner l’installation de chargeurs pour véhicules électriques, et prioriser les autobus scolaires électriques. On doit vérifier que chaque municipalité a un réseau téléphonique pour vérifier quotidiennement l’état de ses habitants vulnérables (âgés, sans transport, vivant seul, etc) pendant les canicules.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Je suis complètement contre la construction de n’importe quel oléoduc. Pour les raisons climatiques, on ne doit pas engager dans n’importe quel nouveau projet pétrolier. Le monde (sauf peut-être canada) est en train de virer vers l’énergie renouvelable, et dès qu’un nouvel oléoduc est fini, avec des dépenses énormes, la demande pour ses produits ne va pas valoir le coût. C’est totalement inacceptable.

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Bloc Québécois

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

La loi sur la responsabilité climatique du Bloc Québécois visait explicitement à mettre fin à la série d’échecs climatiques du Canada et à rendre juridiquement contraignante l’atteinte des cibles de réduction de GES. Si le Canada ne réduit pas ses émissions de 40 à 45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, il ne sera pas engagé sur la trajectoire de la carboneutralité pour 2050. Il faut cesser le détournement des sommes destinées à la lutte aux changements climatiques par les subventions libérales camouflées aux combustibles fossiles. Réduire l’intensité carbonique n’est pas garant d’une réelle réduction globale des émissions. La croissance des émissions du secteur du gaz et du pétrole, propulsée par la mise en service de l’oléoduc Trans Mountain dans lequel le gouvernement libéral a englouti 40 milliards de dollars, annule les efforts de réduction des autres secteurs de l’économie. L’échec libéral à mettre en œuvre le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, doublé à l’abandon de la tarification du carbone, rend pratiquement inopérant le Plan de réduction des émissions, dont les mesures étaient déjà insuffisantes à l’atteinte de la cible de 2030. Le Bloc Québécois propose des solutions concrètes afin de poursuivre et redynamiser la lutte aux changements climatiques.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Le phénomène des changements climatiques est mondial, mais les impacts se font sentir au niveau local. Les coûts du dérèglement climatique se révèlent déjà très lourds pour les Québécoises et les Québécois, notamment sur l’alimentation, l’habitation, le transport, la santé et les taxes et assurances. Le Bloc Québécois propose des actions concrètes pour limiter les impacts des dérèglements climatiques, prévenir les risques et réduire les coûts élevés des dommages climatiques que les ménages québécois financent déjà à même leur budget familial. Les coûts ne sont pas une fatalité. En agissant dès maintenant, plusieurs problèmes seront de moins grande ampleur. Les mesures d’adaptation (infrastructures plus résilientes, protection des écosystèmes, innovations technologiques) s’apparentent à de véritables investissements, chaque dollar investi pouvant faire économiser jusqu’à 13 à 15 $ en coûts futurs. En somme, utiliser le conflit politique et commercial avec les États-Unis comme prétexte pour abandonner l’action climatique est une erreur stratégique qui est socialement, économiquement et fiscalement irresponsable.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le Bloc Québécois s’oppose à l’imposition par le Canada de tout ouvrage énergétique au Québec. Nous choisissons nos propres projets de développement et le Québec n’est pas une autoroute pour le pétrole de l’Alberta.

Quels que soient les projets proposés dans le futur, notre position est d’abord que le Canada ne peut et ne doit abuser de ses pouvoirs spéciaux afin d’imposer des ouvrages énergétiques du Québec sans le consentement du Québec. Nous défendons par là notre souveraineté environnementale, principe reconnu et revendiqué unanimement à l’Assemblée nationale du Québec.

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Parti Libéral

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le patrimoine naturel du Canada et notre biodiversité sont menacés par les changements climatiques. Ils sont également sous une menace plus immédiate : le président Trump veut nos terres, notre eau et nos ressources canadiennes. Il souhaite nous affaiblir pour que les États-Unis puissent nous posséder, mais nous ne laisserons pas cela se produire. Notre approche s’inspirera de la force d’un Canada uni.

Nous aidons les gens de l’Outaouais et à travers le pays à réduire leurs factures d’énergie en leur accordant des subventions et des prêts. Bonne nouvelle, pour ce qui est des bornes de recharge pour véhicules électriques, notre gouvernement est déjà bien avancé dans l’installation de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques. Cependant, il reste encore beaucoup à faire et c’est pourquoi nous faisons notre part pour faciliter au maximum l’utilisation des véhicules électriques, ce qui permet aux Canadiens d’économiser beaucoup sur l’essence, chaque mois.

Un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney va :

  • Conserver la nature et la biodiversité, notamment en créant au moins 10 nouveaux parcs nationaux et aires marines de conservation, ainsi que 15 nouveaux parcs urbains;
  • Protéger l’eau douce, notamment en investissant 100 millions de dollars dans un fonds stratégique pour la protection de l’eau afin de faire progresser la recherche et le développement canadien, l’intelligence artificielle, la surveillance et les outils de données;
  • Mettre en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature qui offrent des avantages mesurables en matière de séquestration du carbone et de biodiversité, tout en soutenant la résilience des communautés;
  • Nettoyer, maintenir et protéger la faune dans et autour de nos littoraux, notamment en investissant 15 millions de dollars supplémentaires pour moderniser la localisation, la récupération et l’élimination responsable des engins fantômes menaçant les mammifères et les oiseaux marins; et,

Protéger notre environnement, c’est aussi défendre notre souveraineté. Nous allons investir dans la recherche et les technologies propres. Notre plan mise sur des incitatifs concrets. Nous investirons également dans la construction écoénergétique, dans l’électrification des transports et dans la modernisation de nos infrastructures pour accélérer la transition énergétique partout dans le pays. C’est ainsi que nous bâtirons un avenir plus vert, plus juste et plus prospère pour toutes les régions du pays.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Les changements climatiques affectent chaque communauté et chaque région de manière différente. La résilience de la région repose sur un ensemble de principes directeurs afin de nous assurer d’atteindre nos buts et nos objectifs d’une manière juste, inclusive et équitable : respecter les compétences des gouvernements et faire respecter les droits des Autochtones; faire progresser l’équité et la justice environnementale pour tous les Canadiens; prendre des mesures proactives, fondées sur les risques, pour réduire les impacts climatiques avant qu’ils ne se produisent; maximiser les avantages et éviter l’adaptation inadéquate.

Au Canada, nous avons une stratégie nationale qui présente des cibles à court terme, des objectifs à moyen terme et des buts à long terme. La stratégie nous aide à mobiliser les ressources, à cerner les lacunes et à déterminer les solutions locales les plus efficaces. En mesurant les progrès, les gouvernements peuvent modifier leur approche d’adaptation au besoin et réagir aux problèmes émergents.

Pour bâtir des collectivités fortes et résilientes pour les générations futures, il est nécessaire de prendre des mesures dans les cinq systèmes interconnectés suivants :

  • Réduire les effets des catastrophes climatiques;
  • Améliorer la santé et le bien-être de tous;
  • Protéger et rétablir la nature et la biodiversité;
  • Construire et entretenir des infrastructures résilientes; et,
  • Soutenir l’économie et les travailleurs.

Protéger notre environnement et assurer notre résilience climatique est une priorité. Nous devons réduire nos émissions tout en améliorant la vie de nos communautés. C’est pourquoi nous appuyons le plan pour le climat de Mark Carney : un plan rigoureux et ambitieux qui prévoit des investissements massifs dans le logement durable, l’électrification des transports, les technologies propres et la modernisation énergétique.

En Outaouais, notre vision est claire. Nous allons prioriser les projets qui créent des emplois verts, favorisent le tourisme écoresponsable et renforcent notre résilience face aux changements climatiques. Le projet de loi visant à protéger le Parc de la Gatineau, en y établissant des limites claires pour en préserver l’intégrité écologique, demeure une priorité.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le président Trump menace notre sécurité énergétique et nous devons réagir. Il est temps de réduire notre dépendance au pétrole étranger, notamment celui provenant des États-Unis, qui représente environ 40 % de l’approvisionnement du Québec.

Nous devons développer nos propres ressources de manière responsable, en assurant une plus grande autonomie énergétique. Cela dit, tout projet majeur, y compris les pipelines ou les gazoducs, doit obtenir l’acceptabilité sociale et respecter les normes environnementales les plus élevées.

Le développement énergétique ne peut pas se faire sans l’appui des communautés concernées, ni au détriment de notre engagement climatique. C’est pourquoi nous croyons en une approche rigoureuse, fondée sur la concertation, la transparence et l’intérêt collectif.

Aucune réponse reçue

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le NPD s’est résolument engagé à réaliser la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles.

Notre programme comprend :

  • La fin des subventions à l’extraction et au transport des énergies fossiles.
  • Des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre.
  • Des subventions pour le développement des énergies renouvelables, dans la mesure du possible par des entreprises canadiennes avec des ressources canadiennes.
  • Le développement des transports collectifs urbains et interurbains.
  • Le développement de transports ferroviaires électrifiés pour offrir une alternative à l’auto et à l’avion sur les courtes et moyennes distances.
  • Des subventions fédérales pour améliorer l’isolation et l’efficacité énergétique des bâtiments.
  • Des subventions fédérales pour l’achat de véhicules électriques.
  • Une application stricte des lois fédérales sur l’environnement pour tout nouveau projet extractif.

Le tout dans le cadre d’une transition juste pour les travailleurs et les communautés concernées.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Plus spécifiquement en Outaouais et Argenteuil :

  • Développer des projets de transport collectif structurants à Gatineau et dans sa région
  • Rétablir le transport ferroviaire sur la rive nord de l’Outaouais
  • En Outaouais, le NPD s’oppose à tout projet minier qui n’aurait pas d’acceptabilité sociale et qui serait destructeur pour l’environnement, la bio-diversité et les activités économiques existantes.
3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le NPD s’oppose à la construction de nouveaux pipe lines et gazoducs.

Alors que la consommation d’énergie fossile est appelée à décroître en Europe et en Asie, il est beaucoup plus avisé d’investir dans des énergies renouvelables ainsi que dans une économie qui réduit, réutilise et recycle les matières premières.

 

Gatineau

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Parti Libéral

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le patrimoine naturel du Canada et notre biodiversité sont menacés par les changements climatiques. Ils sont également sous une menace plus immédiate : le président Trump veut nos terres, notre eau et nos ressources canadiennes. Il souhaite nous affaiblir pour que les États-Unis puissent nous posséder, mais nous ne laisserons pas cela se produire. Notre approche s’inspirera de la force d’un Canada uni.

Nous aidons les gens de l’Outaouais et à travers le pays à réduire leurs factures d’énergie en leur accordant des subventions et des prêts. Bonne nouvelle, pour ce qui est des bornes de recharge pour véhicules électriques, notre gouvernement est déjà bien avancé dans l’installation de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques. Cependant, il reste encore beaucoup à faire et c’est pourquoi nous faisons notre part pour faciliter au maximum l’utilisation des véhicules électriques, ce qui permet aux Canadiens d’économiser beaucoup sur l’essence, chaque mois.

Un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney va :

  • Conserver la nature et la biodiversité, notamment en créant au moins 10 nouveaux parcs nationaux et aires marines de conservation, ainsi que 15 nouveaux parcs urbains;
  • Protéger l’eau douce, notamment en investissant 100 millions de dollars dans un fonds stratégique pour la protection de l’eau afin de faire progresser la recherche et le développement canadien, l’intelligence artificielle, la surveillance et les outils de données;
  • Mettre en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature qui offrent des avantages mesurables en matière de séquestration du carbone et de biodiversité, tout en soutenant la résilience des communautés;
  • Nettoyer, maintenir et protéger la faune dans et autour de nos littoraux, notamment en investissant 15 millions de dollars supplémentaires pour moderniser la localisation, la récupération et l’élimination responsable des engins fantômes menaçant les mammifères et les oiseaux marins; et,

Protéger notre environnement, c’est aussi défendre notre souveraineté. Nous allons investir dans la recherche et les technologies propres. Notre plan mise sur des incitatifs concrets. Nous investirons également dans la construction écoénergétique, dans l’électrification des transports et dans la modernisation de nos infrastructures pour accélérer la transition énergétique partout dans le pays. C’est ainsi que nous bâtirons un avenir plus vert, plus juste et plus prospère pour toutes les régions du pays.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Les changements climatiques affectent chaque communauté et chaque région de manière différente. La résilience de la région repose sur un ensemble de principes directeurs afin de nous assurer d’atteindre nos buts et nos objectifs d’une manière juste, inclusive et équitable : respecter les compétences des gouvernements et faire respecter les droits des Autochtones; faire progresser l’équité et la justice environnementale pour tous les Canadiens; prendre des mesures proactives, fondées sur les risques, pour réduire les impacts climatiques avant qu’ils ne se produisent; maximiser les avantages et éviter l’adaptation inadéquate.

Au Canada, nous avons une stratégie nationale qui présente des cibles à court terme, des objectifs à moyen terme et des buts à long terme. La stratégie nous aide à mobiliser les ressources, à cerner les lacunes et à déterminer les solutions locales les plus efficaces. En mesurant les progrès, les gouvernements peuvent modifier leur approche d’adaptation au besoin et réagir aux problèmes émergents.

Pour bâtir des collectivités fortes et résilientes pour les générations futures, il est nécessaire de prendre des mesures dans les cinq systèmes interconnectés suivants :

  • Réduire les effets des catastrophes climatiques;
  • Améliorer la santé et le bien-être de tous;
  • Protéger et rétablir la nature et la biodiversité;
  • Construire et entretenir des infrastructures résilientes; et,
  • Soutenir l’économie et les travailleurs.

Protéger notre environnement et assurer notre résilience climatique est une priorité. Nous devons réduire nos émissions tout en améliorant la vie de nos communautés. C’est pourquoi nous appuyons le plan pour le climat de Mark Carney : un plan rigoureux et ambitieux qui prévoit des investissements massifs dans le logement durable, l’électrification des transports, les technologies propres et la modernisation énergétique.

En Outaouais, notre vision est claire. Nous allons prioriser les projets qui créent des emplois verts, favorisent le tourisme écoresponsable et renforcent notre résilience face aux changements climatiques. Le projet de loi visant à protéger le Parc de la Gatineau, en y établissant des limites claires pour en préserver l’intégrité écologique, demeure une priorité.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le président Trump menace notre sécurité énergétique et nous devons réagir. Il est temps de réduire notre dépendance au pétrole étranger, notamment celui provenant des États-Unis, qui représente environ 40 % de l’approvisionnement du Québec.

Nous devons développer nos propres ressources de manière responsable, en assurant une plus grande autonomie énergétique. Cela dit, tout projet majeur, y compris les pipelines ou les gazoducs, doit obtenir l’acceptabilité sociale et respecter les normes environnementales les plus élevées.

Le développement énergétique ne peut pas se faire sans l’appui des communautés concernées, ni au détriment de notre engagement climatique. C’est pourquoi nous croyons en une approche rigoureuse, fondée sur la concertation, la transparence et l’intérêt collectif.

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Bloc Québécois

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

La loi sur la responsabilité climatique du Bloc Québécois visait explicitement à mettre fin à la série d’échecs climatiques du Canada et à rendre juridiquement contraignante l’atteinte des cibles de réduction de GES. Si le Canada ne réduit pas ses émissions de 40 à 45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, il ne sera pas engagé sur la trajectoire de la carboneutralité pour 2050. Il faut cesser le détournement des sommes destinées à la lutte aux changements climatiques par les subventions libérales camouflées aux combustibles fossiles. Réduire l’intensité carbonique n’est pas garant d’une réelle réduction globale des émissions. La croissance des émissions du secteur du gaz et du pétrole, propulsée par la mise en service de l’oléoduc Trans Mountain dans lequel le gouvernement libéral a englouti 40 milliards de dollars, annule les efforts de réduction des autres secteurs de l’économie. L’échec libéral à mettre en œuvre le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, doublé à l’abandon de la tarification du carbone, rend pratiquement inopérant le Plan de réduction des émissions, dont les mesures étaient déjà insuffisantes à l’atteinte de la cible de 2030. Le Bloc Québécois propose des solutions concrètes afin de poursuivre et redynamiser la lutte aux changements climatiques.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Le phénomène des changements climatiques est mondial, mais les impacts se font sentir au niveau local. Les coûts du dérèglement climatique se révèlent déjà très lourds pour les Québécoises et les Québécois, notamment sur l’alimentation, l’habitation, le transport, la santé et les taxes et assurances. Le Bloc Québécois propose des actions concrètes pour limiter les impacts des dérèglements climatiques, prévenir les risques et réduire les coûts élevés des dommages climatiques que les ménages québécois financent déjà à même leur budget familial. Les coûts ne sont pas une fatalité. En agissant dès maintenant, plusieurs problèmes seront de moins grande ampleur. Les mesures d’adaptation (infrastructures plus résilientes, protection des écosystèmes, innovations technologiques) s’apparentent à de véritables investissements, chaque dollar investi pouvant faire économiser jusqu’à 13 à 15 $ en coûts futurs. En somme, utiliser le conflit politique et commercial avec les États-Unis comme prétexte pour abandonner l’action climatique est une erreur stratégique qui est socialement, économiquement et fiscalement irresponsable.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le Bloc Québécois s’oppose à l’imposition par le Canada de tout ouvrage énergétique au Québec. Nous choisissons nos propres projets de développement et le Québec n’est pas une autoroute pour le pétrole de l’Alberta.

Quels que soient les projets proposés dans le futur, notre position est d’abord que le Canada ne peut et ne doit abuser de ses pouvoirs spéciaux afin d’imposer des ouvrages énergétiques du Québec sans le consentement du Québec. Nous défendons par là notre souveraineté environnementale, principe reconnu et revendiqué unanimement à l’Assemblée nationale du Québec.

Aucune réponse reçue

Aucune réponse reçue

Aucune réponse reçue

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Je tiens d’abord à remercier Action climat Outaouais pour sa démarche non partisane auprès des candidats de tous les partis en Outaouais pour faire connaître leur programme et leur vision aux électeurs.

Votre démarche en elle-même affirme un principe démocratique de base qui est le droit à un vote éclairé. Une des priorités du PMLC en ce sens est la nécessité de renouveau démocratique, qui prend forme quand les gens parlent en leur propre nom et refusent de se laisser imposer un ordre du jour duquel le peuple et ses préoccupations sont exclus, comme c’est le cas dans la présente campagne électorale.

Comme vous le dites sur votre site, face aux défis environnementaux, de nombreuses communautés veulent être informées, consultées et faire partie de la solution. Cela reflète une volonté affirmée d’avoir un mot à dire sur des projets, quels qu’ils soient, qui auront des répercussions directes sur la vie de chacune et de chacun. En ce sens, ce qui se cache sous le prétexte de « tenir tête à Trump » est le pillage tous azimuts de nos ressources naturelles et humaines, en particulier dans le domaine des minéraux critiques. À ce propos, les gens de la Petite-Nation, comme de nombreuses communautés au Québec, ont déclaré leurs régions incompatibles avec l’activité minière. Ils sont encore plus motivés depuis qu’ils ont appris qu’on leur demandait de sacrifier leurs lacs et leurs rivières au nom de l’« électrification », alors qu’un des investisseurs, le Pentagone lui-même, veut ces minéraux critiques à des fins militaires de destruction.

Pendant que nous y sommes, une autre priorité du PMLC est de sortir le Canada de l’OTAN, une organisation menée par les États-Unis que les partis parlementaires sont unanimes à vouloir financer davantage, malgré tous les dangers qu’elle représente pour l’environnement et pour l’humanité même.

En tant que candidat du PMLC, je partage les préoccupations du peuple québécois dans son ensemble qui fait connaître son opposition au financement par les gouvernements fédéral et du Québec de Northvolt, qui a détruit des écosystèmes pour ne jamais démarrer, sans oublier, bien sûr, Amazon, à qui des terres agricoles ont été accordées pour des entrepôts qu’ils ont fermés, licenciant des milliers de travailleurs pour ne pas se plier aux lois sur les normes du travail au Québec, et Stablex, où même une municipalité a été baîllonnée pour que la compagnie puisse contourner les normes environnementales les plus élémentaires. Arrêter d’engloutir les fonds publics dans de telles entreprises au détriment de l’intérêt général est compris dans notre programme sous les mots d’ordres : Arrêter de payer les riches! Investissez dans la santé, l’éducation et les programmes sociaux! À qui les ressources? Nos ressources!

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

En tant que candidat du PMLC, j’appuie toute action, telle que la vôtre, qui va dans le sens d’alerter la population sur les menaces qui planent sur l’environnement. Je suis aussi reconnaissant à la communauté anishinabée qui a été aux premiers rangs pour alerter des dangers de l’enfouissement des déchets nucléaires à Chalk River, qui aura des répercussions sur toute la région. Je salue les communautés de l’Outaouais, y compris les municipalités, qui s’opposent aux minières dont le gouvernement appuie l’activité sur la base de lois dont, pour trouver l’origine, il faut retourner au Moyen-Âge. J’encourage les actions qui tiennent compte des nouvelles réalités telles que les inondations récurrentes et les canicules prolongées. Il faut aller aux devants des coups quand c’est possible, et veiller en tout temps à nos populations plus vulnérables comme nos aînés.

Tout ne peut pas reposer sur les épaules des municipalités. Nous devons continuer d’insister que le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral assument leurs responsabilités sociales.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

La population a été claire, et vous-mêmes avez été actifs à dénoncer ce projet. Une mise-en-garde : les partis parlementaires s’entendent tous pour dire qu’il faut « faire tomber les barrières interprovinciales ». En même temps, on parle de dérèglementation et de couper dans la bureaucratie, etc., afin de faciliter les « grands projets » qu’on jugera d’« intérêt national ». Ces propos laissent entendre très clairement que les droits environnementaux vont prendre le bord pour faciliter la mise en œuvre de projets contestés. C’est dans ce contexte que des projets tels qu’Énergie Est sont revenus sur le tapis. Le ministre de l’Environnement du Québec s’est dit « ouvert » à un tel projet. C’est donc dire que nous devons nous préparer à nous organiser encore davantage pour affirmer notre droit d’avoir un mot à dire sur des « grands projets » qui creusent sous nos maisons et qui passent sous nos rivières.

Pour connaître davantage la plateforme électorale du PMLC, je vous invite à aller à : cpcml.ca

 

Hull–Aylmer

Aucune réponse reçue

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Nous lançons l’appel au peuple qui forme le corps politique d’humaniser l’environnement social et naturel. Nous devons donner une débarque aux oligarques. Nous devons arrêter de payer les riches pour assainir l’environnement social. Nous devons nationaliser les ressources pour planifier une économie en fonction de nos besoins, tout en assurant la survie naturelle de notre espèce comme de toutes les espèces et non une économie d’accumulation de richesse. C’est la seule façon que nous pourrons préserver la biosdiversité. Nous n’avons qu’à regarder comment la classe dirigeante, les oligarques traitent les choses. Comment peut-on espérer qu’ils respectent la nature lorsqu’ils traitent leur prochain comme une simple ressource à exploiter. Comment peuvent-ils prétendre respecter ce qui vit quand ils laissent leur semblable crever de faim ou les laisser sans toi. C’est donc sur ces deux fronts que nous devons agir.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Toutes actions qui mettent l’être humain et son bien être au centre des décisions. L’environnement naturel a un impact sur notre santé, notrd bien-être, notre développement. Sauvegarder l’environnement, c’est assurer la survie de l’espèce humaine. C’est jouer notre rôle sur cette planète.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Il faut un moratoire sur tout développement de l’énergie fossile afin de développer les énergies renouvelables. Qui plus est, les pipelines et gazoducs passe sur des territoires autochtones et envenime le climat social. Les Premières Nations, Métis et Inuit nous montrent la voie de la résistance aux pillages et aux saccages de la nature par les empires industriels À nous de la suivre.

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

je vous réfère à la politique du Parti populaire du Canada sur le réchauffement planétaire et environnement :

Enjeu

Le gouvernement libéral dépense des milliards de dollars ici et à l’étranger pour lutter contre le réchauffement planétaire – que l’on préfère maintenant appeler « changement climatique » pour inclure n’importe quel événement météorologique naturel et son contraire.

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, il a imposé des taxes et d’innombrables règlements, il subventionne des « technologies vertes » inefficaces et coûteuses, et bloque le développement des ressources pétrolières essentielles à notre prospérité.

Il est indéniable que le climat mondial a toujours changé et continuera de changer. Jusqu’à il y a douze mille ans, une grande partie du Canada était recouverte de glace, et c’est grâce au changement climatique naturel que nous pouvons aujourd’hui vivre ici.

Il n’existe cependant aucun consensus scientifique sur la théorie disant que le CO2 produit par l’activité humaine est la cause d’un réchauffement planétaire dangereux ou le sera dans l’avenir, et que le monde est confronté à des catastrophes environnementales si ces émissions ne sont pas réduites de manière draconienne. De nombreux scientifiques renommés continuent de contester cette théorie.

Le débat politique sur le réchauffement n’est plus fondé sur la science. Il a été détourné par les partisans d’un gouvernement interventionniste qui utilisent des techniques de propagande grossières pour imposer leurs vues. Ils ridiculisent et harcèlent publiquement quiconque exprime des doutes. Ils exagèrent les faits afin d’effrayer les gens. Ils manipulent même les enfants dans les écoles en les incitant à faire pression sur leurs parents et à manifester dans la rue.

Faits

L’alarmisme climatique est basé sur des modèles imparfaits qui n’ont jamais réussi à prédire correctement l’avenir. Aucune des prédictions cataclysmiques faites depuis les années 1970 ne s’est réalisée. Pas de nouvelle ère glaciaire. Pas de réchauffement constant en relation directe avec l’augmentation des niveaux de CO2. Pas de disparition des calottes polaires. Pas de hausse exceptionnelle du niveau des océans. Aucune augmentation anormale des événements météorologiques catastrophiques. Pas d’effondrement de l’agriculture et de famine généralisée.

En fait, le CO2 est bénéfique pour l’agriculture et il y a récemment eu un « verdissement » mesurable du monde en partie grâce à des niveaux plus élevés. Malgré ce que prétend la propagande sur le réchauffement, le CO2 n’est pas un polluant. C’est un ingrédient essentiel à la vie sur Terre et nécessaire à la croissance des plantes.

Il est illogique pour le gouvernement de prétendre se préoccuper des émissions de CO2 et de l’environnement alors qu’il prévoit d’accueillir des millions d’immigrants, de résidents non permanents et de réfugiés au Canada au cours des prochaines années. Ces personnes originaires de pays plus pauvres que le Canada utiliseront plus d’énergie, consommeront plus de biens et auront besoin de plus d’espace pour des maisons construites dans des villes qui s’étalent sur des terres précédemment utilisées pour l’agriculture ou laissées à l’état naturel. Une population plus nombreuse a inévitablement un impact plus important sur l’environnement.

Notre plan

Compte tenu des incertitudes entourant les fondements scientifiques du réchauffement et des coûts énormes certains des mesures conçues pour le combattre, il n’y a aucune raison impérieuse de compromettre notre prospérité en augmentant l’intervention gouvernementale sur ce plan.

Un gouvernement du Parti populaire :
Se retirer de l’Accord de Paris

Se retirera de l’Accord de Paris sur le climat, abandonnera les objectifs irréalistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et cessera d’envoyer des milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions.

Abolir tous les programmes sur le changement climatique

Abolira les taxes, règlements, subventions et programmes adoptés par le gouvernement libéral pour lutter contre les soi-disant changements climatiques, et investira plutôt dans des stratégies d’adaptation afin de protéger les Canadiens contre les catastrophes naturelles comme les inondations et les feux de forêt.

Promouvoir des solutions pour le Canada

Priorisera la mise en œuvre de solutions pratiques pour rendre l’air, l’eau et les sols plus propres au Canada, y compris en s’assurant que les communautés éloignées des Premières Nations aient accès à de l’eau potable.

Imposer un moratoire sur l’immigration

Imposera un moratoire sur les nouveaux résidents permanents pendant autant d’années que nécessaire, jusqu’à ce que la crise du logement se soit résorbée, que l’impact économique négatif de l’immigration de masse ait été neutralisé, et que le processus de désintégration sociale et culturelle dû à l’immigration de masse ait été inversé; par la suite, réduira considérablement le nombre total d’immigrants et de réfugiés que nous acceptons chaque année à entre 100 000 et 150 000, selon les circonstances économiques et autres (voir la politique sur l’immigration).

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?
3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Parti Libéral

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le patrimoine naturel du Canada et notre biodiversité sont menacés par les changements climatiques. Ils sont également sous une menace plus immédiate : le président Trump veut nos terres, notre eau et nos ressources canadiennes. Il souhaite nous affaiblir pour que les États-Unis puissent nous posséder, mais nous ne laisserons pas cela se produire. Notre approche s’inspirera de la force d’un Canada uni.

Nous aidons les gens de l’Outaouais et à travers le pays à réduire leurs factures d’énergie en leur accordant des subventions et des prêts. Bonne nouvelle, pour ce qui est des bornes de recharge pour véhicules électriques, notre gouvernement est déjà bien avancé dans l’installation de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques. Cependant, il reste encore beaucoup à faire et c’est pourquoi nous faisons notre part pour faciliter au maximum l’utilisation des véhicules électriques, ce qui permet aux Canadiens d’économiser beaucoup sur l’essence, chaque mois.

Un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney va :

  • Conserver la nature et la biodiversité, notamment en créant au moins 10 nouveaux parcs nationaux et aires marines de conservation, ainsi que 15 nouveaux parcs urbains;
  • Protéger l’eau douce, notamment en investissant 100 millions de dollars dans un fonds stratégique pour la protection de l’eau afin de faire progresser la recherche et le développement canadien, l’intelligence artificielle, la surveillance et les outils de données;
  • Mettre en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature qui offrent des avantages mesurables en matière de séquestration du carbone et de biodiversité, tout en soutenant la résilience des communautés;
  • Nettoyer, maintenir et protéger la faune dans et autour de nos littoraux, notamment en investissant 15 millions de dollars supplémentaires pour moderniser la localisation, la récupération et l’élimination responsable des engins fantômes menaçant les mammifères et les oiseaux marins; et,

Protéger notre environnement, c’est aussi défendre notre souveraineté. Nous allons investir dans la recherche et les technologies propres. Notre plan mise sur des incitatifs concrets. Nous investirons également dans la construction écoénergétique, dans l’électrification des transports et dans la modernisation de nos infrastructures pour accélérer la transition énergétique partout dans le pays. C’est ainsi que nous bâtirons un avenir plus vert, plus juste et plus prospère pour toutes les régions du pays.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Les changements climatiques affectent chaque communauté et chaque région de manière différente. La résilience de la région repose sur un ensemble de principes directeurs afin de nous assurer d’atteindre nos buts et nos objectifs d’une manière juste, inclusive et équitable : respecter les compétences des gouvernements et faire respecter les droits des Autochtones; faire progresser l’équité et la justice environnementale pour tous les Canadiens; prendre des mesures proactives, fondées sur les risques, pour réduire les impacts climatiques avant qu’ils ne se produisent; maximiser les avantages et éviter l’adaptation inadéquate.

Au Canada, nous avons une stratégie nationale qui présente des cibles à court terme, des objectifs à moyen terme et des buts à long terme. La stratégie nous aide à mobiliser les ressources, à cerner les lacunes et à déterminer les solutions locales les plus efficaces. En mesurant les progrès, les gouvernements peuvent modifier leur approche d’adaptation au besoin et réagir aux problèmes émergents.

Pour bâtir des collectivités fortes et résilientes pour les générations futures, il est nécessaire de prendre des mesures dans les cinq systèmes interconnectés suivants :

  • Réduire les effets des catastrophes climatiques;
  • Améliorer la santé et le bien-être de tous;
  • Protéger et rétablir la nature et la biodiversité;
  • Construire et entretenir des infrastructures résilientes; et,
  • Soutenir l’économie et les travailleurs.

Protéger notre environnement et assurer notre résilience climatique est une priorité. Nous devons réduire nos émissions tout en améliorant la vie de nos communautés. C’est pourquoi nous appuyons le plan pour le climat de Mark Carney : un plan rigoureux et ambitieux qui prévoit des investissements massifs dans le logement durable, l’électrification des transports, les technologies propres et la modernisation énergétique.

En Outaouais, notre vision est claire. Nous allons prioriser les projets qui créent des emplois verts, favorisent le tourisme écoresponsable et renforcent notre résilience face aux changements climatiques. Le projet de loi visant à protéger le Parc de la Gatineau, en y établissant des limites claires pour en préserver l’intégrité écologique, demeure une priorité.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le président Trump menace notre sécurité énergétique et nous devons réagir. Il est temps de réduire notre dépendance au pétrole étranger, notamment celui provenant des États-Unis, qui représente environ 40 % de l’approvisionnement du Québec.

Nous devons développer nos propres ressources de manière responsable, en assurant une plus grande autonomie énergétique. Cela dit, tout projet majeur, y compris les pipelines ou les gazoducs, doit obtenir l’acceptabilité sociale et respecter les normes environnementales les plus élevées.

Le développement énergétique ne peut pas se faire sans l’appui des communautés concernées, ni au détriment de notre engagement climatique. C’est pourquoi nous croyons en une approche rigoureuse, fondée sur la concertation, la transparence et l’intérêt collectif.

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Bloc Québécois

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

La loi sur la responsabilité climatique du Bloc Québécois visait explicitement à mettre fin à la série d’échecs climatiques du Canada et à rendre juridiquement contraignante l’atteinte des cibles de réduction de GES. Si le Canada ne réduit pas ses émissions de 40 à 45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, il ne sera pas engagé sur la trajectoire de la carboneutralité pour 2050. Il faut cesser le détournement des sommes destinées à la lutte aux changements climatiques par les subventions libérales camouflées aux combustibles fossiles. Réduire l’intensité carbonique n’est pas garant d’une réelle réduction globale des émissions. La croissance des émissions du secteur du gaz et du pétrole, propulsée par la mise en service de l’oléoduc Trans Mountain dans lequel le gouvernement libéral a englouti 40 milliards de dollars, annule les efforts de réduction des autres secteurs de l’économie. L’échec libéral à mettre en œuvre le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, doublé à l’abandon de la tarification du carbone, rend pratiquement inopérant le Plan de réduction des émissions, dont les mesures étaient déjà insuffisantes à l’atteinte de la cible de 2030. Le Bloc Québécois propose des solutions concrètes afin de poursuivre et redynamiser la lutte aux changements climatiques.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Le phénomène des changements climatiques est mondial, mais les impacts se font sentir au niveau local. Les coûts du dérèglement climatique se révèlent déjà très lourds pour les Québécoises et les Québécois, notamment sur l’alimentation, l’habitation, le transport, la santé et les taxes et assurances. Le Bloc Québécois propose des actions concrètes pour limiter les impacts des dérèglements climatiques, prévenir les risques et réduire les coûts élevés des dommages climatiques que les ménages québécois financent déjà à même leur budget familial. Les coûts ne sont pas une fatalité. En agissant dès maintenant, plusieurs problèmes seront de moins grande ampleur. Les mesures d’adaptation (infrastructures plus résilientes, protection des écosystèmes, innovations technologiques) s’apparentent à de véritables investissements, chaque dollar investi pouvant faire économiser jusqu’à 13 à 15 $ en coûts futurs. En somme, utiliser le conflit politique et commercial avec les États-Unis comme prétexte pour abandonner l’action climatique est une erreur stratégique qui est socialement, économiquement et fiscalement irresponsable.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le Bloc Québécois s’oppose à l’imposition par le Canada de tout ouvrage énergétique au Québec. Nous choisissons nos propres projets de développement et le Québec n’est pas une autoroute pour le pétrole de l’Alberta.

Quels que soient les projets proposés dans le futur, notre position est d’abord que le Canada ne peut et ne doit abuser de ses pouvoirs spéciaux afin d’imposer des ouvrages énergétiques du Québec sans le consentement du Québec. Nous défendons par là notre souveraineté environnementale, principe reconnu et revendiqué unanimement à l’Assemblée nationale du Québec.

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?
  • Nous avons besoin d’un premier ministre qui prend la crise climatique au sérieux et qui nous protégera des impacts dévastateurs des catastrophes climatiques, et non d’un chef qui continue de subventionner les compagnies pétrolières. Au NPD, le climat est au centre de nos préoccupation, et nous croyons fermement que toute crise ou problématique peut être attaqué de front avec une perspective écologique.
  • Sous les libéraux, le Canada affiche le pire bilan du G7 en matière d’action climatique et accorde plus de financements publics aux grandes pétrolières que n’importe quel autre pays du G20.
  • Le plan du NPD pour lutter contre la crise climatique vise à rendre la vie plus abordable et à créer de bons emplois dans tout le pays. Les néo-démocrates se battent pour les travailleurs, pas pour les ultra riches. Voici donc nos priorités :
    • Vous faire économiser de l’argent sur vos factures d’énergie grâce à des rénovations énergétiques gratuites et faciles d’accès, et à une énergie propre;
    • Mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et investir de manière concrète dans la lutte contre les changements climatiques et la préparation aux catastrophes;
    • Ne plus laisser les grands pollueurs s’en tirer à bon compte et les faire payer pour leur pollution;
    • Taxer les profits exorbitants des compagnies pétrolières et gazières;
    • Mettre fin à l’écoblanchiment des grandes banques;
    • Investir dans l’adaptation au climat et la préparation aux catastrophes;
    • Créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés en investissant dans les énergies propres, les logements abordables et économes en énergie, les transports en commun électriques et les véhicules à zéro émission.
    • Protéger notre eau douce en déposant un projet de loi dans les 100 jours du nouveau Parlement pour s’assurer qu’elle ne soit pas une monnaie d’échange dans les négociations à venir avec Trump
    • Créer un Bureau de la justice environnementale pour s’atteler aux impacts disproportionnés de la pollution et de la perte de biodiversité dans les communautés à faibles revenus, racisées et autres communautés marginalisées verrait le jour.
2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?
  • Nous au NPD on a un véritable plan climatique, qui protège la biodiversité tout en créant des emplois durables pour une réelle transition écologique.
  • Notamment, nous proposons d’investir dans un réseau électrique est-ouest qui permettra au Québec de vendre son hydro-électricité au reste du Canada plutôt qu’aux États-Unis tout en permettant à l’ensemble du pays de réduire leurs factures et leurs émissions de gaz à effet de serre.
  • Imaginez un Tramway Gatineau-Ottawa, propulsé par de l’énergie renouvelable, qui passe par un corridor électrique québécois, on serait-tu pas assez fière, et vert!
3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?
  • Le NPD croit fermement que les projets d’infrastructure pouvant avoir un impact environnemental, notamment ceux ayant trait au transport d’hydrocarbures, doivent être soumis à la procédure québécoise d’évaluation environnementale. Comparativement à Carney et à Poilievre qui veulent imposer des projets de pipelines comme Énergie Est et GNL Québec aux Québécois.es, le NPD est contre ces projets. Nous estimons plutôt que n’importe lequel projet similaire ne devrait pas échapper aux lois environnementales québécoises et ne devrait pas aller de l’avant sans l’accord du gouvernement du Québec, des Québécois.es et des communautés autochtones.

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Premièrement, agir rapidement lors de sinistres pour prendre soin de notre population et former en amont plusieurs citoyens face aux maintes situations d’urgence éventuelles. La machinerie doit être achetée par le fédéral pour aider les soldats à combattre les changements climatiques.

Plus précisément, il faut avoir des avions citernes pour éteindre les feux plus rapidement pour que l’on protège nos patrimoines nationaux. Des infrastructures doivent être construites aux zones inondables (digues).

De plus, verdir la société est primordial pour contrecarrer les changements climatiques. Prioriser les jardins urbains est une bonne alternative pour stimuler la biodiversité. La société doit concrètement avoir un plan pour prendre soin des forêts et d’assurer une bonne qualité de l’air.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Prioriser le développement des transports en commun durables. Le tramway a trop longtemps été promis aux trois dernières campagnes localement dans Hull-Aylmer. Le Parti Vert s’engage à prendre le dossier au sérieux pour accélérer le processus administratif et de construction.

De surcroît, il est important de faire valoir nos priorités sur la scène fédérale pour aussi remettre en place toutes subventions accordées à l’achat de voitures électriques neuves que le parti libéral a laissé tomber. La population doit être incitée à encourager la technologie qui devient de plus en plus innovatrice et durable; les batteries sont de plus en plus recyclables et nous ne devons pas passer à côté de tels progrès!

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Des études concrètes doivent être réalisées avant que le gouvernement fédéral se lance dans un tel type de projet. Il faut prioriser l’économie et l’environnement pour que notre planète soit respectée dans un contexte de développement durable de nos énergies. De mon côté, j’appuierai toute étude qui pense aux retombées environnementales et économiques à long terme et c’est important de se positionner en fonction de toute l’expertises reliée à ces deux domaines holistiques. Par la suite, il est évident qu’il faut aussi se positionner en fonction des risques : la population ne souhaite pas que notre pays prenne une décision à l’aveuglette, voire hasardeuse, par rapport à notre santé.

Notre parti souhaite investir dans un circuit électrique national. Nous priorisons le retrait de toutes subventions aux énergies polluantes pour penser à long terme dans notre société. Les gaz à effet de serre nuisent aux efforts des pays qui commencent à lutter concrètement pour bien s’adapter aux changements climatiques.

 

Pontiac–Kitigan Zibi

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le PVC (Parti vert du Canada) s’est concentré sur la protection de l’environnement depuis 41 ans, il en a fait sa raison d’être. Veuillez trouver ci-dessous une énumération des différentes initiatives et positions prises par le Parti vert face à l’urgence climatique;

  • Mettre un terme aux nouveaux projets d’exploitation des combustibles fossiles.
  • Supporter un TGV (train grande vitesse) dans le corridor Windsor – Québec ainsi qu’un réseau de transport collectif branché aux stations du TGV
  • Développer les énergies propres et des transports verts
  • Investir dans la recherche et développement de véhicule lourds carboneutres (incluant les camions de transports, les véhicules utilisés dans l’industrie minière, les locomotives ferroviaires, les véhicules utilisés dans les aéroports et les navires)
  • Taxe sur le carburant aérien (en commençant par ceux des vols internationaux)
  • Taxe sur le carbone sur les produits importés (exception pour les produits provenant d’États en développement).
  • Responsabiliser les grands pollueurs. Obliger les grandes compagnies à avoir un plan réel pour mitiger /éliminer leurs émissions de GES.
  • Ériger un réseau électrique moderne pan-Canadien
  • Établir de petits réseaux électriques alimentés par des énergies propres pour les populations éloignées
  • Le parti vert contribuerait à tout réseau structurant écologique (autobus, train, tramway, train léger, métro) qui améliorerait la qualité de vie tout en décarbonant le secteur des transports

Il existe plusieurs autres initiatives, trop nombreuses pour les nommer toutes, destinées à réduire l’émission des GES au Canada. Par exemple; améliorer le rendement énergétique des logements, maisons, édifices résidentiels et à bureaux, etc.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Tout dans la nature est connecté. Ainsi, il est nécessaire de considérer la réponse globale des gouvernements au réchauffement climatique et au changement climatique. Il est difficile d’identifier une action spécifique à l’Outaouais. L’ensemble des initiatives énumérées en réponse à la question #1 auront un effet dans l’Outaouais tout comme elles en auront sur la totalité de l’écosystème mondial.

Le Québec pourrait être considéré comme l’une des provinces les plus respectueuses de l’environnement. Les actions locales de protection de l’environnement sont une petite partie d’un effort mondial plus vaste.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le Parti vert s’est prononcé contre tout nouveau projet d’exploration et de transport d’énergie fossiles.

La campagne électorale n’est même pas terminée et déjà, le Premier Ministre (présumé) Mark Carney parle du Canada comme étant une « puissance énergétique ». Si il fait référence aux énergies J’aimerais penser qu’il fait référence aux énergies renouvelables (solaire, éolienne et hydraulique), mais j’ai plutôt l’impression qu’il réfère au pétrole et aux gaz naturel.

Mark Carney a déjà annulé la taxe qui visait à réduire les émissions de CO2 dues aux voyages, aux transports et au chauffage des bâtiments.

La réponse des Libéraux et du NPD a été contradictoire – des tentatives timides pour réduire les émissions de CO2 niées par des subventions aux sociétés de combustibles fossiles et le soutien aux pipelines pour permettre une augmentation de la production et des exportations de pétrole et de gaz.

Une majorité libérale pourrait conduire à quatre années supplémentaires de croissance continue des émissions de CO2 du Canada.

De son côté, Pierre Poilievre a clairement établi qu’il est anti-environnement, voulant annuler les lois sur la protection de l’environnement.

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Parti Libéral

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Le patrimoine naturel du Canada et notre biodiversité sont menacés par les changements climatiques. Ils sont également sous une menace plus immédiate : le président Trump veut nos terres, notre eau et nos ressources canadiennes. Il souhaite nous affaiblir pour que les États-Unis puissent nous posséder, mais nous ne laisserons pas cela se produire. Notre approche s’inspirera de la force d’un Canada uni.

Nous aidons les gens de l’Outaouais et à travers le pays à réduire leurs factures d’énergie en leur accordant des subventions et des prêts. Bonne nouvelle, pour ce qui est des bornes de recharge pour véhicules électriques, notre gouvernement est déjà bien avancé dans l’installation de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques. Cependant, il reste encore beaucoup à faire et c’est pourquoi nous faisons notre part pour faciliter au maximum l’utilisation des véhicules électriques, ce qui permet aux Canadiens d’économiser beaucoup sur l’essence, chaque mois.

Un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney va :

  • Conserver la nature et la biodiversité, notamment en créant au moins 10 nouveaux parcs nationaux et aires marines de conservation, ainsi que 15 nouveaux parcs urbains;
  • Protéger l’eau douce, notamment en investissant 100 millions de dollars dans un fonds stratégique pour la protection de l’eau afin de faire progresser la recherche et le développement canadien, l’intelligence artificielle, la surveillance et les outils de données;
  • Mettre en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature qui offrent des avantages mesurables en matière de séquestration du carbone et de biodiversité, tout en soutenant la résilience des communautés;
  • Nettoyer, maintenir et protéger la faune dans et autour de nos littoraux, notamment en investissant 15 millions de dollars supplémentaires pour moderniser la localisation, la récupération et l’élimination responsable des engins fantômes menaçant les mammifères et les oiseaux marins; et,

Protéger notre environnement, c’est aussi défendre notre souveraineté. Nous allons investir dans la recherche et les technologies propres. Notre plan mise sur des incitatifs concrets. Nous investirons également dans la construction écoénergétique, dans l’électrification des transports et dans la modernisation de nos infrastructures pour accélérer la transition énergétique partout dans le pays. C’est ainsi que nous bâtirons un avenir plus vert, plus juste et plus prospère pour toutes les régions du pays.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Les changements climatiques affectent chaque communauté et chaque région de manière différente. La résilience de la région repose sur un ensemble de principes directeurs afin de nous assurer d’atteindre nos buts et nos objectifs d’une manière juste, inclusive et équitable : respecter les compétences des gouvernements et faire respecter les droits des Autochtones; faire progresser l’équité et la justice environnementale pour tous les Canadiens; prendre des mesures proactives, fondées sur les risques, pour réduire les impacts climatiques avant qu’ils ne se produisent; maximiser les avantages et éviter l’adaptation inadéquate.

Au Canada, nous avons une stratégie nationale qui présente des cibles à court terme, des objectifs à moyen terme et des buts à long terme. La stratégie nous aide à mobiliser les ressources, à cerner les lacunes et à déterminer les solutions locales les plus efficaces. En mesurant les progrès, les gouvernements peuvent modifier leur approche d’adaptation au besoin et réagir aux problèmes émergents.

Pour bâtir des collectivités fortes et résilientes pour les générations futures, il est nécessaire de prendre des mesures dans les cinq systèmes interconnectés suivants :

  • Réduire les effets des catastrophes climatiques;
  • Améliorer la santé et le bien-être de tous;
  • Protéger et rétablir la nature et la biodiversité;
  • Construire et entretenir des infrastructures résilientes; et,
  • Soutenir l’économie et les travailleurs.

Protéger notre environnement et assurer notre résilience climatique est une priorité. Nous devons réduire nos émissions tout en améliorant la vie de nos communautés. C’est pourquoi nous appuyons le plan pour le climat de Mark Carney : un plan rigoureux et ambitieux qui prévoit des investissements massifs dans le logement durable, l’électrification des transports, les technologies propres et la modernisation énergétique.

En Outaouais, notre vision est claire. Nous allons prioriser les projets qui créent des emplois verts, favorisent le tourisme écoresponsable et renforcent notre résilience face aux changements climatiques. Le projet de loi visant à protéger le Parc de la Gatineau, en y établissant des limites claires pour en préserver l’intégrité écologique, demeure une priorité.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le président Trump menace notre sécurité énergétique et nous devons réagir. Il est temps de réduire notre dépendance au pétrole étranger, notamment celui provenant des États-Unis, qui représente environ 40 % de l’approvisionnement du Québec.

Nous devons développer nos propres ressources de manière responsable, en assurant une plus grande autonomie énergétique. Cela dit, tout projet majeur, y compris les pipelines ou les gazoducs, doit obtenir l’acceptabilité sociale et respecter les normes environnementales les plus élevées.

Le développement énergétique ne peut pas se faire sans l’appui des communautés concernées, ni au détriment de notre engagement climatique. C’est pourquoi nous croyons en une approche rigoureuse, fondée sur la concertation, la transparence et l’intérêt collectif.

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Pipelines. Yes to laying down pipe from the west to the east. No more dependence on foreign outsourcing for the supply demands of eastern Canada. Unleash the energy power of Canada.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Local. Citizens with municipalities and regional government are the determinant on local environmental questions. No to globalist top down influences from the WEF and the UN. No to lobbyist, from both sides of the issue driving the result. Local, local, local.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

PPC. As mentioned the PPC does not adhere to the dictates of the globalist. We are capable to lead by example on our own. We will complete the unfinished Liberal promise of planting two billion trees to aid in carbon capture.

Aucune réponse reçue

Une réponse identique a été reçue pour chaque candidat.e du Bloc Québécois

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

La loi sur la responsabilité climatique du Bloc Québécois visait explicitement à mettre fin à la série d’échecs climatiques du Canada et à rendre juridiquement contraignante l’atteinte des cibles de réduction de GES. Si le Canada ne réduit pas ses émissions de 40 à 45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, il ne sera pas engagé sur la trajectoire de la carboneutralité pour 2050. Il faut cesser le détournement des sommes destinées à la lutte aux changements climatiques par les subventions libérales camouflées aux combustibles fossiles. Réduire l’intensité carbonique n’est pas garant d’une réelle réduction globale des émissions. La croissance des émissions du secteur du gaz et du pétrole, propulsée par la mise en service de l’oléoduc Trans Mountain dans lequel le gouvernement libéral a englouti 40 milliards de dollars, annule les efforts de réduction des autres secteurs de l’économie. L’échec libéral à mettre en œuvre le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, doublé à l’abandon de la tarification du carbone, rend pratiquement inopérant le Plan de réduction des émissions, dont les mesures étaient déjà insuffisantes à l’atteinte de la cible de 2030. Le Bloc Québécois propose des solutions concrètes afin de poursuivre et redynamiser la lutte aux changements climatiques.

2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

Le phénomène des changements climatiques est mondial, mais les impacts se font sentir au niveau local. Les coûts du dérèglement climatique se révèlent déjà très lourds pour les Québécoises et les Québécois, notamment sur l’alimentation, l’habitation, le transport, la santé et les taxes et assurances. Le Bloc Québécois propose des actions concrètes pour limiter les impacts des dérèglements climatiques, prévenir les risques et réduire les coûts élevés des dommages climatiques que les ménages québécois financent déjà à même leur budget familial. Les coûts ne sont pas une fatalité. En agissant dès maintenant, plusieurs problèmes seront de moins grande ampleur. Les mesures d’adaptation (infrastructures plus résilientes, protection des écosystèmes, innovations technologiques) s’apparentent à de véritables investissements, chaque dollar investi pouvant faire économiser jusqu’à 13 à 15 $ en coûts futurs. En somme, utiliser le conflit politique et commercial avec les États-Unis comme prétexte pour abandonner l’action climatique est une erreur stratégique qui est socialement, économiquement et fiscalement irresponsable.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Le Bloc Québécois s’oppose à l’imposition par le Canada de tout ouvrage énergétique au Québec. Nous choisissons nos propres projets de développement et le Québec n’est pas une autoroute pour le pétrole de l’Alberta.

Quels que soient les projets proposés dans le futur, notre position est d’abord que le Canada ne peut et ne doit abuser de ses pouvoirs spéciaux afin d’imposer des ouvrages énergétiques du Québec sans le consentement du Québec. Nous défendons par là notre souveraineté environnementale, principe reconnu et revendiqué unanimement à l’Assemblée nationale du Québec.

1. Quelles sont les priorités de votre parti pour faire face à l’urgence climatique à l’échelle nationale?

Les peuples autochtones ont traditionnellement une vision à long terme, dite de la septième génération : ils considèrent les conséquences de leurs actions sur les sept générations à venir, soit environ deux siècles. Il est essentiel que nous adoptions collectivement cette perspective, en intégrant les enjeux économiques et environnementaux.

L’urgence climatique est une priorité majeure pour moi et pour le NPD. Le parti a pris des engagements fermes pour lutter contre la crise climatique, notamment :

Tarification du carbone et réduction des émissions

  • Suivre les recommandations du Groupe consultatif sur la carboneutralité et viser une réduction des émissions de GES de 50 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2035.
  • Éliminer toutes les subventions aux combustibles fossiles d’ici la fin de 2026 et imposer immédiatement un plafonnement des émissions de pétrole et de gaz.
  • S’opposer à toute construction ou conversion d’oléoducs vers l’Est.
  • Maintenir une taxe carbone industrielle rigoureuse pour faire payer les plus grands pollueurs.
  • Imposer des tarifs carbone aux frontières pour prévenir la délocalisation des industries polluantes et encourager une production locale plus propre.
  • Exiger que toutes les entités réglementées par le gouvernement fédéral, y compris les sociétés d’État et les institutions financières, adoptent des plans crédibles pour respecter les engagements climatiques du Canada.

Construire une économie verte et sobre en carbone

  • Prioriser la construction d’un réseau électrique interprovincial est-ouest et viser une consommation d’électricité nette zéro d’ici 2035, ainsi qu’une production d’électricité entièrement sans émissions d’ici 2045.
  • Mettre en œuvre un ambitieux programme national de rénovation des bâtiments, avec des rénovations énergétiques gratuites pour les ménages à faible revenu.
  • Doubler l’achalandage du transport en commun d’ici 2035, notamment en élargissant le Fonds canadien pour le transport en commun afin d’y inclure le financement de l’exploitation.
  • Créer un réseau ferroviaire public à grande vitesse partout au Canada, en commençant par le corridor Québec–Montréal–Ottawa–Toronto–Windsor.
  • Augmenter le rabais fédéral à 10 000 $ pour les véhicules électriques fabriqués au Canada et maintenir un rabais de 5 000 $ pour les autres, à l’exception des fabricants qui nuisent à la sécurité économique et à l’intérêt national du Canada, pour atteindre l’objectif de 100 % de ventes de véhicules électriques d’ici 2035.
  • Moderniser la Loi sur l’efficacité énergétique, mettre à jour le Code national du bâtiment et établir une norme fédérale de performance énergétique pour les grands bâtiments.
  • Développer des stratégies industrielles sectorielles (énergie, mines, transport, bâtiment, fabrication) pour accélérer la transition vers l’énergie propre et créer de bons emplois, tout en soutenant la décarbonation d’industries clés comme l’acier, le ciment et les transports.
  • Investir massivement dans l’adaptation aux changements climatiques, notamment dans les infrastructures essentielles à la sécurité publique et dans la création d’une force nationale de lutte contre les feux de forêt, tout en appuyant les forces locales.
2. Quelles actions appuierez-vous dans l’Outaouais pour faire face à l’urgence climatique et pour contribuer à la résilience de la région?

De nombreuses organisations environnementales locales, dont Action Climat Outaouais et la Coalition La Pêche pour un Nouveau Pacte Vert, jouent un rôle essentiel en proposant des solutions concrètes et en faisant pression sur les gouvernements. J’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs de leurs membres, et j’ai été inspiré par leur engagement. L’ACO, en particulier, a mené des campagnes importantes contre les projets d’oléoducs, tout en poussant la Ville de Gatineau à mettre en œuvre son Plan Climat.

J’appuie également le Front commun pour la transition énergétique et la feuille de route vers un Québec ZéN (zéro émission nette). Il y a tant à faire à l’échelle locale, et je soutiens pleinement ces initiatives.

Le transport est la principale source d’émissions directes à Gatineau et dans la région de l’Outaouais. Leur réduction doit être une priorité. L’aménagement du territoire a un impact direct sur ces émissions. Il est donc crucial de développer des infrastructures favorables aux piétons, aux cyclistes, et à un urbanisme axé sur les transports durables.

Je soutiens fermement l’amélioration du transport en commun, y compris par l’ajout d’un train de banlieue et d’un tramway à Gatineau, pour améliorer l’accessibilité et réduire notre dépendance aux véhicules à essence. Il est également important de favoriser l’achat et la production locaux, bénéfiques pour l’économie, la collectivité et l’environnement.

Même si le Québec est en avance sur d’autres provinces, il nous faut davantage de bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) dans l’Outaouais, plus de véhicules de covoiturage électriques et un engagement clair des employeurs à adopter cette transition.

Je suis préoccupé par la construction de nouveaux bâtiments résidentiels chauffés au gaz naturel, alors que l’électricité, beaucoup plus propre au Québec, devrait être privilégiée. Il faut accélérer le passage aux thermopompes et aux systèmes de chauffage propres.

Il est également essentiel de reconnaître que la majorité des émissions des ménages ne sont pas directes (chauffage, transport), mais indirectes : elles proviennent de la production et du transport des biens et services consommés. Pour y remédier, il faut encourager les services publics partagés : transports en commun, bibliothèques, parcs, installations récréatives, réseaux de vélo et d’autopartage, bibliothèques d’outils, de vaisselle ou de jouets. Ces mesures réduisent les émissions et les coûts pour les familles, tout en renforçant la solidarité communautaire.

Enfin, la transition écologique doit être juste, inclusive et respectueuse des perspectives autochtones. Les personnes à faible revenu sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, bien qu’elles en soient les moins responsables. Nous devons investir massivement dans des mesures d’adaptation et de prévention, car les événements climatiques extrêmes – inondations, feux de forêt, tempêtes de verglas, vagues de chaleur – causent désormais des milliards de dollars de dommages chaque année au Canada. Il est urgent d’agir aussi chez nous.

3. Quelle est votre prise de position par rapport à la construction de pipelines et de gazoducs vers l’Est?

Les conservateurs et les libéraux se servent des menaces de tarifs imposés par Trump comme prétexte pour affaiblir la réglementation environnementale et imposer de nouvelles infrastructures liées aux combustibles fossiles, notamment les oléoducs.

Or, si la crise liée à Trump passera, la crise climatique, elle, persistera pendant des décennies. Le NPD s’oppose à la construction de nouveaux oléoducs et à la conversion de gazoducs existants pour transporter du pétrole ou du bitume dilué, y compris à travers le Québec.

Nous devrions plutôt investir dans le développement de nos infrastructures électriques et réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. C’est ce que le chef du NPD, Jagmeet Singh, a affirmé clairement lors du débat des chefs.