Depuis la mobilisation en 2016 contre le projet d’oléoduc Énergie Est, des dizaines de milliers de citoyens et citoyennes se sont mobilisé.e.s pour dire haut et fort leur crainte de l’impact des changements climatiques sur leur quotidien et l’avenir de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Aujourd’hui, l’expression « acceptation sociale » est sur toutes les lèvres. De nombreuses communautés sur le territoire du Québec veulent être informées, consultées, faire partie de la solution. Les municipalités sont sur la ligne de front de la lutte et de l’adaptation aux changements climatiques. Elles doivent rapidement trouver des solutions, innover, inventer une vie municipale qui puisse mobiliser toutes les ressources disponibles pour que les prochaines générations puissent encore rêver d’un monde meilleur. C’est dans ce contexte que le Conseil municipal de Gatineau adoptait à l’unanimité, en novembre 2018, la Déclaration d’urgence climatique indiquant ainsi clairement son intention d’agir. D’autres villes de l’Outaouais ont suivi. Mais les élu.e.s et fonctionnaires ne peuvent agir seul.e.s. La population de l’Outaouais doit être partie prenante des décisions importantes qui devront être prises.
ACO a aussi préparé et rend public une analyse des inventaires de gaz à effet de serre et des cibles de réduction de Gatineau. Le constat est simple, Gatineau ne rencontre pas ses cibles de réduction d’émissions de GES, ce malgré de nombreux engagements du conseil municipal depuis 2010. Nous profitons de cette occasion pour rendre public les inventaires d’émissions de 2021 que nous avons obtenus de la Ville de Gatineau ainsi qu’une compilation des textes des nombreuses résolutions du conseil municipal concernant les changements climatiques.